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L’Ancien régime et la Révolution (French Edition) Kindle Edition
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Le grand Frédéric lui-même, malgré son génie, ne la pressent pas. Il la touche sans la voir. Bien plus, il agit par avance suivant son esprit ; il est son précurseur et déjà, pour ainsi dire, son agent ; il ne la reconnaît point à son approche ; et quand elle se montre enfin, les traits nouveaux et extraordinaires qui vont caractériser sa physionomie parmi la foule innombrable des révolutions échappent d’abord aux regards.
- LanguageFrench
- Publication dateJan. 6 2014
- File size824 KB
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Product description
From the Back Cover
Product details
- ASIN : B00HQ6U8EY
- Accessibility : Learn more
- Publication date : Jan. 6 2014
- Language : French
- File size : 824 KB
- Simultaneous device usage : Unlimited
- Screen Reader : Supported
- Enhanced typesetting : Enabled
- Word Wise : Not Enabled
- Print length : 486 pages
- Page Flip : Enabled
- 鶹 Rank: #89,298 in Kindle Store (See Top 100 in Kindle Store)
- #5 in Histoire & Actualité française
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- #12 in French Revolution
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About the author

Alexis-Charles-Henri Clérel de Tocqueville (French: [alɛksi ʃaʁl ɑ̃ʁi kleʁɛl də tɔkvil]; 29 July 1805 – 16 April 1859) was a French political thinker and historian best known for his works Democracy in America (appearing in two volumes: 1835 and 1840) and The Old Regime and the Revolution (1856). In both of these, he analyzed the improved living standards and social conditions of individuals, as well as their relationship to the market and state in Western societies. Democracy in America was published after Tocqueville's travels in the United States, and is today considered an early work of sociology and political science.
Tocqueville was active in French politics, first under the July Monarchy (1830–48) and then during the Second Republic (1849–51) which succeeded the February 1848 Revolution. He retired from political life after Louis Napoléon Bonaparte's 2 December 1851 coup, and thereafter began work on The Old Regime and the Revolution.
He argued that the importance of the French Revolution was to continue the process of modernizing and centralizing the French state which had begun under King Louis XIV. The failure of the Revolution came from the inexperience of the deputies who were too wedded to abstract Enlightenment ideals. Tocqueville was a classical liberal who advocated parliamentary government, but was skeptical of the extremes of democracy.
Bio from Wikipedia, the free encyclopedia. Photo by Théodore Chassériau [Public domain], via Wikimedia Commons.
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Dartagnan Ferrer dos SantosReviewed in Brazil on November 18, 2020
5.0 out of 5 stars Produto bom. Entregue rapidamente.
Verified PurchaseProduto bom. Entregue rapidamente.
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Jean-Paul AzamReviewed in France on June 15, 2018
5.0 out of 5 stars Relire après quarante ans
Verified PurchaseJ'avais lu l'Ancien régime et la révolution dans les années 70, alors que je faisais une licence de sociologie à côté de mes études de sciences économiques. J'en avais gardé un excellent souvenir, mais les détails s'étaient estompés. C'est un grand livre, qui permet de réfléchir à l'évolution de plus en plus bureaucratique et illibérale de notre pays. Avec la prolifération d'Agences de régulation indépendantes et la faillite (ou le suicide) du système judiciaire auquels nous assistons, on a l'impression de marcher sur le même sentier qui a amené la France à la révolution. On y voit déjà des ingénieurs des Ponts et Chaussées confiscant des terrains et des bâtiments, sans recours ni réels dédommagement pour les propriétaire lésés. On y voit un amoncellement de réglementations changeantes et plus ou moins absurdes, comme aujourd'hui, qui perturbent la vie de millions de gens sans aucun bénéfice pour la société en dehors de la "rente d'ego" du décideur. Tout ce micro-management" de la France ne date pas de l'après-guerre et de la croissance tentaculaire de l'Etat, mais date plutôt de Louis XIV, populiste avant le lettre pour détruire tous les pouvoirs intermédiaires, les assemblées et parlements locaux, l'aristocratie circonscrite à un rôle honorifique, sans violence la plupart du temps, juste par une sorte d'empoisonnement graduel et par un parasitisme asphyxiant. Le mécanisme de base ressort clairement de l'analyse de Tocqueville, sans être souligné grossièrement: c'est le refus de convoquer les Etats Généraux, c'est à dire le parlement national, et ce pendant 164 ans, pour n'avoir pas à avouer la vraie faiblesse du pouvoir royal, qui est la source des deux maux qui ont tué l'Ancien régime. Le plus important en réalité, c'est l'étouffement dans l'oeuf de toute velléité de créer des partis politiques, en gardant les élites des diverses classes sociales éloignées les unes des autres, dépourvues d'occasions de se rencontrer pour réfléchir ensemble. C'est un contraste saisissant avec l'expérience anglaise, où le parlement n'est jamais resté plus de deux ans sans se réunir, ce qui a permis l'émergence de ce parti Whig, alliance improbable de la haute aristocratie et des nouvelles couches moyennes financières. Grâce à cette alliance, le parti Tory conservateur, partisan de l'inflation pour annuler la dette publique en ruinant ces couches moyennes, a pu être maintenu à distance malgré la majorité relative des propriétaires terriens qui le soutenait, grâce à un système simple et crédible d'échanges de votes sur les thèmes qui intéressaient les uns et les autres (remboursement de la dette, mercantilisme, tolérance religieuse, etc.). La seconde conséquence dévastatrice pour la France, qui découle de la première, c'est que l'Etat a dû recourrir à toutes sortes de subterfuges pour se financer, vendant des offices créés sans réelle utilité publique, juste pour l'argent, en faisant toutes sortes d'expropriations sous forme de retards de paiement, report sine die des versements des rentes d'Etat, etc.
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sieyesReviewed in France on December 9, 2018
5.0 out of 5 stars Un regard froid sur la Révolution
Verified PurchasePeu enthousiasmé par "De la Démocratie en Amérique", j'ai personnellement été scotché par cet ouvrage de Tocqueville sur le décryptage de la transition Ancien Régime - Révolution.
Bien qu'amateur de livres d'histoire, certaines vérités m'ont éclaté à la figure comme si je n'y avais jamais eu accès.
-La France d'avant 1789 est une France de propriétaires; la moitié du sol appartient en propre aux paysans et le servage (contrairement à la Prusse) y est aboli depuis des siècles.
-La démocratie au Moyen-Âge était infiniment plus vivante qu'à l'aube de la Révolution; la faute en incombe à la volonté centralisatrice des capétiens, avec la domestication de la Noblesse, comblée d'honneurs et de privilèges, mais dépossédée de son pouvoir local d'administration. Le paysan ne voit plus dans le seigneur qu'un parasite sans responsabilités, qu'il continue à engraisser au travers de tâxes et contributions devenues sans contrepartie. De même, Louis XIV mettant les municipalités en office pour redorer ses finances (il nomme des administrateurs contre espèces sonnantes), assèche la démocratie municipale jusqu'alors bien vivante.
Les ordres cessent de se parler, de débattre, et finissent par se séparer hermétiquement (contrairement à Albion) et par se haïr.
Ce travers centralisateur (peut-être fruit d'une société catholique pyramidale, à l'opposé de l'horizontalisme protestant), ne sera que mis en lumière par l'effondrement des ordres privilégiés devenus obsolètes. Comme une forme d'atavisme congénital, les régimes post-révolutionnaires tendront toujours vers un renforcement de la centralisation (jacobinisme).
Le peuple français, épris d'égalité bien plus que de liberté, aurait ainsi une propension récurrente à recourir au césarisme pour rétablir cette égalité par une inévitable coercition.
Un aspect du courant des Lumières du XVIIIème, trop peu connu et corroboré par Tocqueville: "Quelques-uns des ces philosophes adoraient moins la raison humaine que leur propre raison. Jamais on a montré moins de confiance que ceux-là dans la sagesse commune. Je pourrais en citer plusieurs qui méprisaient presque autant la foule que le bon Dieu. Ils montraient un orgueil de rivaux à celui-ci et un orgueil de parvenus à celle-là. La volonté respectueuse pour les volontés de la majorité leur était aussi étrangère que la soumission aux volontés divines."
A ce sujet, se référer encore et toujours au formidable ouvrage de Xavier Martin "Naissance du sous-homme au coeur des Lumières".
Quoi qu'il en soit, Tocqueville nous livre un regard dépassionné et passionnant sur les constantes de la vie politique française, en dépit de soubresauts extrêmement violents. Les révolutions, et la Révolution française elle-même, renferment souvent bien davantage de continuités que de ruptures...